jeudi 31 mars 2016

Garder contact avec ses proches pendant un séjour longue distance

Sponsor officiel de mon séjour en Australie.

Quand tu pars à l'étranger pour une durée prolongée, deux options s'offrent à toi. Tu peux décider de vivre ta vie en coupant tous liens avec ta ville natale ou préférer te tenir au courant de ce qui se passe en France. Bon, comme j'aime bien ma famille et mes potes, j'ai essayé de garder un minimum maximum contact avec eux. Et j'ai vite perçu différents types d'attitudes.

Celui qui a du mal à comprendre le principe de décalage horaire
T'auras beau lui expliquer qu'il est difficile pour toi de faire un skype le soir à 19h (heure française, soit 5h du mat en Australie), il continueras de t'en proposer toujours à cette heure-là. Et quand tu te montreras enfin, après avoir fait l'effort de te lever à 7h (heure locale) du mat un samedi pour lui parler, il s'étonnera de te voir aussi fatigué et encore en pyjama. Bah oui, parce que chez lui, il est à peine 21h.

Celui qui est réglé comme une horloge
Le plus souvent tes parents, ceux qui suivent ton voyage au jour le jour et ont même ajouté une deuxième horloge à leur téléphone pour être surs de t'appeler à la meilleure horaire possible. Ceux-là même qui devraient donner des conseils aux personnes de la première catégorie.

Celui qui est le seul français connecté en plein milieu de l'aprèm (heure locale)
Pour lui, il est 5h ou 6h du mat, pourtant il est toujours là. Insomniaque, fêtard ou simplement très motivé pour te parler, cette personne sera la seule présente pour occuper tes après-midi ennuyeux quand le reste de tes amis français (et normaux) est déjà parti dormir depuis longtemps.

Celui qui te parle uniquement quand il rentre de soirée
Assez similaire au précédent, excepté peut-être que tu ne connais que très peu cette personne. Mais quand il rentre complètement torché chez lui et qu'il allume son ordinateur, tu es la seule personne connectée et ça l'intrigue. Il viendra donc renouer des liens très alcoolisés avec toi, avant de tomber raide mort dans son lit.

Celui avec qui l'emploi du temps ne s'accorde pas
Quand il se réveille le matin, il est déjà trop tard chez toi. Quand tu rentres le soir, il est en cours. Quand tu te lèves, il est en soirée. Ta seule option pour garder un minimum contact avec cette personne sera d'abandonner tout espoir d'avoir une conversation suivie et de te contenter d'un message toutes les 10h.

Pour finir, on a aussi ceux qui nous oublient ou qu'on oublie (personne n'est parfait). Difficile à expliquer pourquoi, mais même si en France on voyait régulièrement cette personne, une fois parti on a beaucoup plus de mal à lui parler. C'est naturel et mieux vaut ne pas s'en vouloir ou en vouloir à l'autre. Qui sait, peut-être qu'à notre retour on retrouvera de l'intérêt l'un pour l'autre. Ou peut-être pas (et c'est pas grave). Ce qui compte, c'est surtout de profiter un maximum de son séjour et de se rappeler que le monde n'arrête pas de tourner pour autant en France !

lundi 28 mars 2016

Mon parcours : le TOEFL


Au moment de choisir ma destination pour mon semestre à l'étranger, j'ai été confrontée à un premier obstacle : le fameux, le célèbre… TOEFL. Pour ceux qui ne connaissent pas, le TOEFL est un examen visant à déterminer ton niveau d'anglais. Il est souvent demandé par les universités qui comptent recevoir des étudiants étrangers, tout simplement pour vérifier que tu vas pas galérer à comprendre ce qui se passe en amphi une fois là-bas (vous inquiétez pas, vous allez galérer même avec le TOEFL). 

L'examen est noté sur 120 points et le score à avoir dépend de l'université dans laquelle tu souhaites aller. Par exemple, parmi le grand choix d'universités étrangères dans lesquelles je pouvais être admise, la plupart demandaient un score de 70 voir 80 points (ce qui vaut un bon niveau d'anglais, mais rien d'exceptionnel non plus). 

Aujourd'hui, l'examen est souvent passé sous la forme du TOEFL IBT (internet based test) ce qui signifie qu'au lieu d'être devant une feuille de papier ou un jury comme d'autres exams du même genre, l'étudiant est seul devant son ordinateur pour l'ensemble des épreuves. 

Durant une bonne matinée (le samedi matin pour moi, histoire d'être au top de ma forme), tu seras confronté à différents exercices visant à évaluer ton niveau dans 4 catégories : compréhension orale, compréhension écrite, expression écrite et expression orale. La totale, donc.

Compréhension orale : répondre à des questions sous forme de QCM après avoir écouté un extrait de quelques secondes sur n'importe quel sujet. Souvent une conférence ou un cours d'amphi, pour te mettre direct dans l'ambiance de ta future fac. 
Niveau de difficulté : 7/10

Compréhension écrite : répondre à des questions sur un texte que tu viens de lire. Ce qu'on te fait faire en cours d'anglais depuis que t'as commencé en cours de 5ème. 
Niveau de difficulté : 4/10

Expression écrite : Quelques secondes pour écrire un court paragraphe sur toi, sur un sujet donné ou sur une question personnelle. Pour donner une idée, j'avais eu un truc du style : "qu'aimes-tu faire de ton temps libre ? Pratiques-tu un sport, si oui lequel ?"
Niveau de difficulté : 5/10

Expression orale : On te donne une question au hasard, encore une fois ça peut être quelque chose de personnel comme une question plus générale. Puis on te laisse 30 secondes pour préparer la réponse que tu diras dans ton microphone relié à l'ordinateur. Mais vois-tu, en 30 secondes tu auras souvent seulement le temps de comprendre la question. Donc cet exercice est de l'impro totale. Et c'est violent.
Niveau de difficulté : 9/10

Bien sur, tout ça est subjectif et dépend des facilités de chacun. Tu auras deviné que je suis plus à l'aise pour décrire une dissert sur mes vacances en anglais que pour donner mon avis à l'oral sur le dernier livre que j'ai lu. Reste à savoir que chaque catégories est notée sur 30 points afin de donner la fameuse note finale sur 120. Certaines universités demandent un minimum de points dans chaque catégories mais la plupart s'intéressent surtout à ton score final. Il est donc facile de rattraper une faiblesse dans une catégorie en gérant dans la suivante.

Pour finir, la question à 10 millions : comment se préparer au TOELF ? Je vais être de très mauvais conseil en disant que si tu te sens à l'aise en anglais, tu t'en sortiras tranquille sans avoir besoin de préparer quoi que ce soit. Beaucoup d'universités et écoles françaises proposant ce genre d'échanges proposent aussi une préparation à l'examen d'anglais. Si tu souhaites partir à l'étranger et que tu doutes un peu de tes capacités, prépare-toi. Ca pourra jamais faire de mal au moment de monter dans l'avion d'avoir suivi des cours intensifs d'anglais. 

Personnellement j'avais l'intention de me préparer beaucoup plus que ça, mais mon amie la flemme a eu raison de moi et le jour de l'examen est arrivé beaucoup plus rapidement que prévu. Malgré tout, j'ai eu un score tout à fait acceptable (89 sur 120) qui m'a permis d'être admissible dans la plupart des universités qui m'étaient proposées. 


jeudi 24 mars 2016

Day 36 : The Real Experience PART 2

Quand je suis arrivée en Australie et que j’ai commence à chercher des endroits à visiter, le nom de Philip Island est très vite apparu. Il s’agit d’une île située à 2h de Melbourne sur laquelle on peut admirer des mini pingouins se balader en liberté sur la plage (on va y revenir ensuite).

Je vous avais déjà parlé de Real Experience hein ? Bah mon 2ème trip en leur compagnie était sur la fameuse Philip Island.

Mais pas seulement. Parce qu’avant d’arriver sur Philip Island pour voir les petits pingouins parader, on s’est arrêté sur toutes les plages sur notre chemin. Histoire de te rappeler que l’Australie nique la France en matière de paysages paradisiaques.

Cowes Beach : si tu croyais que l'eau transparente était un mythe, sache que tu avais tord.

San Remo et ses pélicans de la taille d'un enfant de 6 ans.

Cape Woolamai : tellement beau qu'elle semble irréelle.
Après s’être un peu baigné pour le principe, on a finalement atterri dans la réserve naturelle de Philip Island. Le principe est de s’asseoir sur des estrades face à la mer et d’attendre dans le froid le plus total que les mini pingouins décident de sortir de l’eau pour rejoindre leurs maisons. Je les appelle mini pingouins mais faut savoir que leur nom scientifique est “Little Penguins” (ça ne s'invente pas) et qu’ils ne sont pas plus grands qu’une mouette. Du coup, pour ne pas effrayer les petits, énormément de règles sont à respecter sur la plage pendant le spectacle. Interdiction de se lever de son siège, ne pas parler trop fort, ne pas toucher les pingouins et… pas de photo. Imagine la frustration d’assister à ce genre de spectacle que tu ne peux voir qu’une fois dans ta vie et de ne même pas pouvoir le partager sur Instagram.

Mais comme nous l’a si bien dit notre guide, on aura toujours nos souvenirs. On aura juste pas les likes qui vont avec.

samedi 19 mars 2016

Day 35 : Je commence à chercher un job

Comme je vous l'ai déjà dit dans un précédent article, la vie est chère en Australie. Et en plus de ça, j'aime beaucoup (trop) dépenser mon argent. Du coup, pour continuer à vivre une vie de princesse, je me suis vite rendu compte que j'allais être un peu short niveau thunes. C'est la raison qui m'a poussé à chercher un job.

Le premier avantage, c'est que mon emploi du temps me permet largement d'avoir un emploi. Même si le travail personnel demandé en dehors des heures de cours est assez conséquent, dans l'ensemble c'est faisable. Je me suis donc mis en tête de trouver un petit boulot autour de chez moi.

Premier soucis : le CV. Déjà qu'en faire un en français c'est chiant, mais alors en anglais c'est encore plus galère. Les différences entre les CV typiques australiens et français sont intéressantes. Déjà, faut savoir que les australiens s'en foutent complètement de tes "intérêts personnels" (vous savez, la partie où en France on met qu'on aime bien faire du cheval et le canoë). Par contre, ils seront un peu plus chiants sur ce qu'ils appellent les referees.

Tu vois, quand tu racontes que tu as bossé 3 ans à Mcdo et que ça a été l'expérience la plus épanouissante de ta vie. En France, ton futur employeur te croira sur parole quand tu lui diras que tu étais un élément clé grâce à ton aptitude exceptionnelle à rassembler ton équipe autour d'objectifs communs. Ou il fera semblant, au moins. En Australie, les mecs prennent leur téléphone et appellent direct le numéro que tu as noté dans la partie referee pour avoir confirmation de tes dires. En gros, ils veulent que tu sois capable de leur donner des gens pour témoigner en ta faveur.

Et si tu veux, à partir du moment où je suis en Australie depuis un mois, que j'ai jamais bossé ici et que même mes profs ne connaissent pas encore mon prénom, c'était compliqué de me trouver des témoins.

Du coup, bah j'ai fait sans. En attendant d'avoir un premier employeur qui pourra ensuite rejoindre ma liste de referees pour ma prochaine recherche d'emploi. (ça te rappelle pas ce bon vieux problème du "j'attends que quelqu'un accepte de m'embaucher sans expérience pour enfin avoir une première expérience professionnelle" ?)

On croise les doigts (et le porte-feuille). Cheers !

jeudi 17 mars 2016

Ce qu'on me répond quand je dis que je suis française


Depuis mon arrivée ici, j'ai rencontré énormément d'étudiants en échange. Et il parait donc logique que l'une des premières questions qu'on me pose soit donc "D'où est-ce que tu viens ?". Voici donc la liste non-exhaustive des réactions que j'ai reçu lorsque j'ai dit que j'étais française.

Oh my god, I love France! I've been to Paris once.
C'est cool, mais moi je viens de Bordeaux.

I though french people were pretentious, but you're not !
Si, si, on est prétentieux. D'ailleurs éloigne-toi un peu quand tu me parles, merci.

That explains the accent.
Ca c'était méchant.

Ou la variante :
* moi qui essaie de communiquer en anglais* Oh, are you french ?
Moi qui pensais passer pour une locale, je suis déçue.

Bonnejouw, jé mapeul…
Entendre un étranger essayer de parler français, c'est presque aussi moche que moi qui tente de parler anglais.

Voulez-vous coucher avec moi ce soir ? 
Accent l'accent dégueu, évidement. Autant dire que je suis tombée direct sous le charme.

What do you think of Charlie Hebdo ?
Celle-là c'est ma préférée.

You look very french.
Je l'ai pris mal.

I know some words in french ! Hum… Comme ci, comme ça.
Faut croire que c'est la première chose qu'on apprend en cours de français LV2 parce que tous les étrangers ayant étudier le français savent dire ça. Alors que c'est quand même une phrase que personne ne dit en France.

*N'importe quelle phrase random en français*
Imagine si on accueillait les anglophones en France en leur disant "Oh, Bryan is in the kitchen ! My taylor is rich !" Ca serait chelou, oui.

...

Je mettrai cet article à jour au fur et à mesure des prochaines remarques.

lundi 14 mars 2016

Les transports en commun à Melbourne (Bienvenue en Enfer)

Pour ceux qui ne le savaient pas déjà, Melbourne est une grande ville. Vraiment grande. Et quand tu as envie de visiter un minimum et que tu n’as pas l’argent (ni le permis) pour te louer une voiture, tu es vite confronté aux transports en commun.

Chaque grande ville a son moyen de locomotion fétiche. Paris a son metro, Bordeaux son tram et Melbourne… Bah Melbourne n’a pas pu choisir en fait. Du coup on se retrouve avec un nombre équivalent de stations de train, trams et bus. S’entremêlant dans toute la ville.

Bon tu les connais, les Australiens sont sympas. Du coup ils t’offrent la possibilité de te repérer et de trouver ton itinéraire idéal grâce à une application mobile. L’équivalent de l’application de la RATP, j’imagine. C’est grâce à cette appli que je me suis lamentablement retrouvée à l’autre bout de la ville alors que je voulais simplement rentrer chez moi.

Car à moins d’être un habitué, les lignes de transports peuvent très vite sembler partir un peu aléatoirement dans n’importe quel sens. C’est comme cela que j’ai fini par prendre un tram et deux bus pour rentrer chez moi un soir, paniquée, après m’être rendue compte que j’avais mal compris les directives de mon cher portable et que j’avais pris le tram dans le mauvais sens.

J’ai ensuite découvert que j’aurais pu rentrer en train en 10min.

Tout ça pour dire qu’en un mois, j’ai réussi à me perdre 3 fois en prenant les transports en commun. Je me perdais déjà à Paris, donc t’imagines bien que Melbourne c’est compliqué pour moi. Pour finir sur une note positive, sachez également qu’une carte de bus coûte en moyenne un rein et se doit d’être rechargée tous les 3 jours.

Du coup, je me prépare à investir dans un vélo.

samedi 12 mars 2016

DAY 23 : Help me, I’m poor


Ca y est, ça fait maintenant 3 semaines que je suis arrivée en Australie. Et autant dire que j’ai plutôt profité de la vie depuis que je suis ici. Visites, soirées, restaurants de toutes sortes… Tout ça sans me soucier de ma carte bleue.

Car le dollar australien ne vaut pas grand chose comparé à l’euro. Donc petit à petit on finit par se dire qu’un verre de vin à 10$ c’est pas si cher que ça. Jusqu’au jour où on arête de se prendre pour Beyonce et où on regarde enfin son compte en banque.

Et là, ça fait mal. Très mal. Parce que meme si (malgré les rumeurs) l’Australie n’est pas non plus si chère que ça, bah faut pas non plus trop se lâcher. Et j’ai découvert de façon assez douloureuse que j’avais un peu surestimé mes moyens.

Ce qui ajoute un nouvelle tâche à ma to do list australienne : trouver un job. Parce que les pintes de bières sur le rooftop ne vont pas se payer toutes seules, il est temps que je prenne ma vie en main et que je devienne une adulte responsible qui surveille ses sous. Oui, meme en Australie.

Dans le prochain episode, j’apprendrai donc à chercher un job étudiant.

mardi 8 mars 2016

Day 21 : Verdict après une semaine de cours

J'ai pas précisé mais le matériel coûte une blinde.

Ca y est, j’ai eu un premier aperçu des cours que j’allais suivre durant le reste du semestre. Et ce que je peux dire, c’est que ça s’annonce très different de ce dont j’ai l’habitude. Il faut savoir qu’en France, j’étudie dans une école privée, avec des classes de 30 élèves maximum, dans une ambiance très éloignée de ce que vivent les élèves de fac. Donc j’imagine que ce que je dirai dans cet article paraitra moins bizarre à ceux qui ont l’habitude des amphis et des TD.

Pour commencer, j’ai deux sortes de cours : les lectures (cours en amphi avec l’ensemble de la promo) et les studio sessions (où on est séparé en petits groupes et qui s’apparente plus à un TD, j’imagine).

Les lectures, c’est vraiment tranquille. En fait, t’es meme pas obligé de venir. Les profs ont été clairs dès le premier cours : ils s’attendent à une assiduité tournant autour de 80%. En France, c’est impensable qu’un prof te dise “essaie de venir le plus souvent possible stp, meme si je sais que tu ne seras pas là à chaque cours”. Mais ici, ils te remercient limite de t’être déplacé jusqu’à l’amphi.

C’est sans doute la raison pour laquelle on peut voir rentrer et sortir aléatoirement des élèves tout au long de l’heure (oui, parce que mes lectures ne durent qu’une heure, alors imagine ce qui se passe dans la tête de ceux qui partent au bout de la moitié). Et quand un élève ouvre finalement la porte alors que le cours a commencé depuis 40min, tu ne verras jamais le prof faire une remarque quelconque sur son retard. A la limite il lui dira juste un truc du style “hey, bienvenue ! Je t’en prie assieds-toi” avant de continuer son discours.

Les profs ici sont donc plutôt cool, il faut l’avouer. Ils déconnent avec les élèves, placent des petits jeux de mot dans leur power point et sont vraiment présents pour écouter et aider les élèves. C’est la grosse difference avec les cours à la fac en France, à mon avis.

Passons ensuite aux studio sessions. Ce sont des cours pratiques, les moments où tu es sencé vraiment produire quelque chose, et pas simplement écouter quelqu’un parler. Là encore, le nombre d’heures est assez faible (perso, j’atteins un total de 5h de cours par semaine, sans compter les lectures). Mais le travail personnel en dehors des cours est quant à lui assez impressionnant.

Si le hasard des choses a fait que je n’ai pas d’exams finaux à passer, j’ai cependant de gros projets à rendre tout au long de l’année. Du travail hebdomadaire, voir quotidien. On pourrait croire qu’on se met plutôt bien avec aussi peu d’heures de cours. Mais avant d’avoir eu vraiment le temps de se croire en vacances, on se rend compte que les profs attendent vraiment qu’on produise un maximum de choses.

En résumé donc, le tout est assez bien équilibré entre du travail on-campus assez léger et des travaux personnels beaucoup plus importants. J’imagine que le but est de developer une forme de maturité et d’indépendance en nous forcant à bosser seul chez nous, sans quémander l’aide du prof à chaque seconde.

Donc le bilan de cette première semaine est assez positif. Les premiers cours se sont avérés intéressants et j’avoue que je suis assez intriguée de voir comment la suite va se dérouler.

lundi 7 mars 2016

Day 15 : The Real Experience PART 1

J'étais pas loin, c'est con.
 Durant ma réunion de rentrée, on m’a présenté les différentes choses à faire pendant mon semestre pour devenir une vraie Aussie (ou Australian pour ceux qui ont la flemme de dire le mot en entier). Et comme tout étudiant en échange ultra excité par son aventure à l’étranger, j’ai eu envie de tout faire.

Bon ça, c’était quand je pensais encore être riche, tu verras dans les prochains articles que ma vision a un peu changé depuis.

Breeef, The Real Experience est un organisme partenaire de différentes universités à Melbourne qui propose aux étudiants étrangers de vivre des aventures typiquement australiennes. En échange d’une centaine de dollars, tu peux partir pour une ou deux journées dans un lieu sélectionné et faire le tour des activités locales.

Ma première Real Experience était à Yarra Valley, dans les environs de Melbourne. Un itinéraire d’une journée qui ressemblait fortement à une sortie scolaire un peu bancale mais qui s’est avéré plutôt marrante (mais ça valait pas 100$ quand meme, faut pas déconner).

8:30, depart du bus
Enfin en théorie. En réalité, on a attendu 15min pour voir arriver 2 australiens bronzés dans une sorte de mini van. (ah bah ils étaient là mes surfeurs en fait)

10h30 arrivée au Healesville Sanctuary
Note à moi-même : traduire les programmes des prochains évènements auxquels je m’inscris. Non parce que quand j’ai lu sur le résumé quelques mots en rapport avec la wildlife, les koalas et les kangaroos, je me suis dit que j’allais voir une sorte de réserve naturelle où je pourrai enfin réaliser un selfie animalier. Mais non, en fait c’était un zoo. J’ai vu 2 koalas dormir dans des arbres (je commence à comprendre que c’est moyennement actif comme animal) et des kangourous au loin dans un enclos duquel je ne pouvais pas m’approcher à moins de payer un supplément. Sinon, j’ai vu un spectacle de perroquets sympas (mais si tu veux, j’en ai en France aussi, donc bon).

Is this real life ?
12h rendez-vous à la Yarra Valley Chocolaterie
Après avoir englouti un sandwich préparé avec amour par mes surfeurs dans le bus, je suis arrivée aux portes du paradis. Une chocolaterie immense, avec vue sur les cuisines où les artisans chocolatiers préparent leurs merveilles. Quelques échantillons offerts gratuitement histoire de te donner envie d’acheter un lot de friandises dans une boite trop mignonne en forme de coeur. L’étiquette du prix à côté de cette boite pour te rappeler que t’as vraiment pas les moyens.

14h dégustation de vin
Nous arrivons ensuite au grand vignoble de la Yarra Valley, soit disant assez réputé. On nous explique comment goûter le vin, les differences entre le sparkling wine et le vrai champagne de France (perso je peux vous dire que c’est le goût mais si vous y allez on vous donnera d’autres explications). C’est le moment de la journée où j’ai fait la connasse française en expliquant à ceux qui me demandaient mon avis à quel point le vin de Bordeaux était meilleur. Puis, je me suis dit que c’était sans doute pas le meilleur moyen de me faire des potes, donc je l’ai fermé et j’ai fini mon verre.

15h initiation au boomerang
Quand j’étais petite, je pensais que le boomerang était une invention des dessins animés mais qu’il était impossible qu’un truc de ce style soit faisable en vrai. Ok, je le croyais encore jusqu’à cette journée à Yarra Valley. Mais quand on m’a tendu le fameux objet et que j’ai tenté de le lancer pour qu’il me revienne en main, je me suis rendu compte que c’était complètement possible… Pour d'autres. Mais perso, j’ai vite abandonné quand j’ai vu mon boomerang tomber tristement sur le sol après un vol de 3 mètres.

En conclusion, The Real Experience est une bonne idée. Le trip était vraiment bien organisé : réussir à faire autant de choses en une journée sans prendre aucun retard paraissait compliqué, mais tout était suffisamment bien calculé pour permettre de profiter de chaque activité. Malgré quelques déceptions (qui relèvent plutôt de mes espoirs trop élevés et pas d’un réel défaut de l’organisation) c’était une bonne expérience que je n’ai pas hésité à renouveler en achetant un ticket pour le prochain évènement organisé.

samedi 5 mars 2016

Mon parcours (ou comment je me suis retrouvé là) : En Bref

Non, cette photo n'a rien à voir avec l'article.
Il faut tout d'abord savoir que - comme je l'ai un peu déjà dit dans mon premier article - j'ai surtout l'impression de m'être retrouvée ici par hasard. Même au bout de 3 semaines ici, j'ai encore cette sensation étrange d'être tombée ici sans avoir vraiment rien fait pour.

Sauf que dans les faits, c'est assez faux. J'ai rencontré plusieurs étapes qui ont fini par m'amener ici.

Pour commencer, je fais des études de communication. Je suis en 3ème année et j'ai commencé il y a quelques mois à me spécialiser dans la création publicitaire. Je me sens un peu obligée de faire de la pub pour mon école, vu que c'est grâce à elle que je suis là, donc coucou Sup de Pub (ça c'est fait).

L'année dernière, on m'a proposé de passer le TOEFL tout frais payés afin de peut-être pouvoir partir à l'étranger durant tout un semestre l'année suivante. Il s'agit d'un examen d'anglais qui se déroule durant une matinée et qui se fait via un ordinateur (on y reviendra un autre jour).

Bon, tu te doutes que j'ai eu une assez bonne note à l'exam, sinon je serais pas là. Après avoir passé ce fameux TOEFL, il m'a fallu sélectionner 4 écoles via un carnet d'adresse assez impressionnant d'établissements partenaires à Sup de Pub, un peu partout dans le monde. Et je t'avoue que j'ai mis l'Australie en premier choix, sans vraiment trop y croire puisqu'on m'avait assuré qu'il n'y avait qu'une seule place dispo pour tous les élèves de France. *

Et il s'est avéré que mon école a accepté ce premier choix (ou parce que c'est eux qui décident où tu iras, dans un premier temps). Du coup, j'ai eu le temps d'annoncer à tous mes amis que je partais en Australie avant de comprendre qu'il y avait une dernière étape à passer. La plus compliquée.

Obtenir la réponse (positive, plutôt) de l'université australienne.

Et faut savoir un truc, c'est que les administrations australiennes sont plutôt chill, elles sont pas trop pressées. J'ai donc attendu des mois, fait des milliards de différentes démarches (qu'on détaillera aussi plus tard) avant d'avoir la réponse définitive. Je partais enfin en Australie.

Puis j'ai du repartir dans les démarches administratives direct pour faire mon visa, trouver un logement et ouvrir un compte en banque. Mais tout ça, on en parlera plus tard (c'est super fun, tu verras).

* Note : Ne jamais croire les rumeurs de ce style. C'était évidement des conneries.